– Salut toubib, tu sniffes toujours ? – Pourquoi cette agressivité dès la première question Michaël ? Dès la première phrase … – Toi aussi tu me fais chier toubib. J’en ai rien à foutre de ta morale ; j’en ai rien à branler, j’en ai marre de tout ! – J’en ai rien à foutre
Les livres… les pages…
Elle me reproche de lire les livres en ouvrant, à chaque fois que je le prends à n’importe quelle page ! Mais la vie elle-même n’a aucune continuité. Elle n’est qu’une succession d’instants. Personne ne sent dans l’instant suivant à quelle place de l’espace se trouvera tel électron dans son atome ? C’est peut-être ce
J’ai besoin
J’ai besoin de tes yeux Besoin de ton regard Besoin de t’entendre Besoin de tes caresses Besoin de ta tendresse Besoin de ta chaleur Besoin de tes câlins Besoin de tes doigts, de tes mains Besoin de ta voix Besoin de TOI Daniel Jagoda
Court Poème pour Long Discours
Si je te rencontrais J’écouterais chacune de tes paroles Comme lorsque l’on déguste Lentement une microcuillerée du plus fin des caviars Afin que chaque papille de ma langue se dresse pour en mieux ressentir chaque partie par million Je caresserais chaque mot comme je caresse tes doigts dans ma main Et l’amour passera à grands flots
Pulpes et Pétales
Comme une gloire au sein d’un ciel d’orage, dans le grenier sombre, le faisceau des rayons solaires désignait la vieille malle cabossée sur laquelle se fixaient de multiples toiles d’araignées. En l’ouvrant avec précautions, j’en sortis une feuille jaunie d’un cahier d’écolier sur lequel je trouvais cette « note » : J’ai recouvert la pulpe de mes doigts
Sensamour
Elle me couvrit mon front, mes joues De pétales de baisers De multiples fragrances et couleurs Tandis que je cueillais son nectar À ses lèvres carmines Daniel Jagoda
Synapses
ET PUIS UN JOUR Nos regards se sont croisés Puis ce furent nos sourires Puis nos doigts et nos mains Traçant de petits signes dans l’espace Puis nos bras se tendirent l’un vers l’autre Et nos doigts se croisèrent Puis ensuite encore nos doigts et nos mains Puis ce furent nos lèvres sur les joues
Le Narcisse Bleu. À la frontière du réel et du virtuel
Souviens toi, fidèle lecteur de la nouvelle « le Narcisse Bleu » publiée en 2005. Son auteur l’avait imaginée, tout au moins le pensait-il, après l’achat d’un noeud papillon dans une brocante dans le Berry. Quelle ne fut pas la surprise de Daniel, l’auteur, lorsqu’il vit sur l’étal d’une marchande, à la brocante d’août 2016, dans le
Une déesse à Montréal ?
Laura est une très jolie jeune fille de 12 ans, cheveux blonds des yeux bleus à faire craquer un Monarque (fut-il papillon), toujours vêtue élégamment, gracieuse, très attentive à ce qui l’environne, sachant écouter et enregistrer tous les éléments positifs qui sont exprimés autour d’elle. Cette grâce et cette élégance s’accompagnent d’une grande discrétion. Elle
Pétales baisers
Je « pars’aimerais » ton front, tes joues, tes lèvres De douces pétales de baisers veloutés Et parfumés de subtiles fragrances. Le souffle chaud de ma respiration amoureuse Caressera tes paupières encore closes dans ce petit matin Et la chaleur de mes mains effleurera ton corps En laissant flotter dans l’espace Le dessin de ton harmonieuse silhouette